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cours de 4ème

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Les mots soulignés dans les cours sont à souligner en rouge à l'aide d'une règle.

Sauter une ligne sous chaque titre, qu'il soit en vert ou en rouge.

 

Unité et diversité intra-spécifique.

 

I. Caractères héréditaires et non héréditaires.

 

Les êtres humains partagent un ensemble de caractères communs, propres à l’espèce (nombre de doigts, forme du crâne, etc.) et pourtant ils sont différents les uns des autres (taille, la couleur des cheveux, cicatrice, etc). Toutes ces ressemblances et ces différences sont appelées caractères.

Souvent, dans une famille, les enfants ressemblent à leurs parents. En fait, les parents transmettent certains de leurs caractères aux enfants. Ces caractères sont appelés héréditaires.

Tous les caractères ne sont pas héréditaires. Si l’individu subit des transformations après sa naissance à cause de son environnement (exemple : coupure, tatouage, piercing, etc.), il ne les transmettra pas à ses enfants. Ce sont des caractères non héréditaires, on dit que ce sont des caractères acquis.

Chaque être humain est unique.

 

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II. Localisation de l’hérédité.

 

Les caractères héréditaires sont contenus dans le noyau des cellules.

Chez tous les êtres vivants, les caractères héréditaires sont stockés sous forme de chromosomes à l’intérieur du noyau de chaque cellule.

 

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III.     Forme de stockage de l’hérédité.

 

Les chromosomes situés dans le noyau, sont constitués d’ADN. Chaque chromatide est en fait une seule molécule, très longue, repliée et enroulée sur elle-même. C’est sur l’ADN que sont codés les caractères héréditaires.

 

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Unité et diversité des individus.

 

I.Le matériel génétique d’une cellule.

 

Chaque cellule humaine possède un caryotype constitué de 46 chromosomes = 23 paires. La 23ème paire est constitué des chromosomes sexuels qui déterminent le sexe de l’individu :
- chez l’homme : X et Y,
- chez la femme : X et X.

Si une personne possède un chromosome en plus ou en moins, elle a une anomalie chromosomique, ce qui modifie ses caractères physiques.

 

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II.Le maintien des chromosomes lors de la mitose.

 

La mitose est une division cellulaire.

Chez les animaux, des mitoses successives permettent de passer d'une cellule-œuf unique à un organisme adulte formé de milliards de cellules. Des mitoses interviennent aussi dans le renouvellement permanent des cellules de tout individu et permettent de maintenir ses cellules toutes génétiquement identiques entre elles.

Pour maintenir le nombre de chromosomes, la cellule fait une copie de ses chromosomes qui deviennent doubles (2 chromatides reliées au niveau du centromère). Ces chromosomes doubles se séparent en 2 chromosomes simples, chacun d’entre eux allant dans l’une des deux nouvelles cellules en formation.

 

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Nutrition et fabrication d’énergie chez les végétaux.


I.  Fabrication des nutriments chez les végétaux.

 

1)La fabrication du glucose.
 

Contrairement aux animaux, les végétaux ne transforment pas la matière des autres êtres vivants en glucose. Ils fabriquent du glucose dans leurs feuilles grâce à une réaction chimique, la photosynthèse. La photosynthèse a lieu dans les chloroplastes des cellules et nécessite de la lumière.

Une partie du glucose ainsi fabriqué est stocké sur place sous la forme d’amidon.

 

        lumière

dioxyde de carbone + eau   ------------->  dioxygène + glucose

 

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2) Absorption de l’eau et des sels minéraux.
 

Les racines sont chargées de puiser l'eau et les sels minéraux du sol pour pouvoir assurer le métabolisme et la croissance de la plante.

Pour optimiser l'absorption de l'eau, l'extrémité de chaque racine est recouverte de poils absorbants : c'est la zone pilifère. De très petit diamètre mais très nombreux, ils augmentent considérablement la surface d'échanges entre le sol et la plante.

Certaines plantes forment une symbiose avec des bactéries afin de se fournir en certains sels minéraux (azote), et leur procurent en échange des sucres issus de la photosynthèse.

 

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III. Le transport des substances par les sèves chez les végétaux.

 

Les végétaux possèdent 2 sortes de sèves :

  • la sève brute, contenant essentiellement de l’eau et des sels minéraux. Elle est transportée par les vaisseaux de xylème ; elle est naturellement fabriquée par les racines et va monter dans toutes les parties aériennes de la plante.
  • la sève élaborée, contenant en plus des sucres et des protéines. Elle est transportée par les vaisseaux de phloème ; elle est essentiellement fabriquée par les feuilles (où a lieu la photosynthèse) et va aller dans tous les autres organes (fruits, racines, etc.).

La sève brute et la sève élaborée ne se mélangent jamais.

 

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Reproduction sexuée des plantes à fleurs et maintien de la diversité

 

Chez les plantes à fleurs, les grains de pollen contiennent des cellules reproductrices mâles (spermatozoïdes). Ces grains sont transporter d’une fleur à une autre par le vent, des animaux. S’ils rencontrent le pistil d’une fleur de la même espèce, il y a pollinisation.

Lorsqu’un grain de pollen est en contact avec le pistil (stigmate + style + ovaire) d’une fleur de la même espèce, il germe. La cellule reproductrice mâle est conduite dans l’ovaire par un tube pollinique.

C’est dans l’ovaire que le spermatozoïde va s’unir à la cellule reproductrice femelle (ovule). Il s’agit d’une fécondation interne : elle se produit dans l’organisme et non dans le milieu extérieur.

La cellule-œuf ainsi formée va évoluer en embryon, donnant ainsi la plantule contenue dans la graine.

Ce mode de reproduction permet un brassage génétique : cela crée des individus uniques qui seront plus aptes, pour certains, à s’adapter à de nouvelles conditions du milieu ou à résister à des maladies.

Le but de la reproduction est d’envahir le milieu, ou tout au moins, de s’y maintenir.

 

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La reproduction humaine.

I. La fabrication des gamètes.

 

1)La cellule reproductrice mâle.

 

A la puberté, les testicules se développent et commencent à fabriquer des spermatozoïdes = gamètes mâles.

Les testicules fonctionnent en continu, tout au long de la vie (de la puberté à la mort).

Les spermatozoïdes sont émis dans le sperme (liquide).

 

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2)La cellule reproductrice femelle.

 

A la puberté, les ovaires se développent et commencent à produire des ovules = gamètes femelles.

L’ovulation se fait de manière régulière = cyclique. Elle a lieu 14 jours avant les règles du cycle suivant.

Elle se fera jusqu’à la ménopause (vers l’âge de 50 ans) : c’est le cycle ovarien.

 

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II. Le fonctionnement cyclique du corps de la femme.


De la puberté jusqu’à la ménopause, les femmes ont des menstruations = règles. Les règles reviennent de façon cyclique : c’est le cycle utérin.


Chaque cycle dure en moyenne 28 jours, il débute le premier jour des règles et se termine à l’apparition des règles du cycle suivant.


A chaque cycle utérin, la couche superficielle de la paroi interne (= muqueuse) de l’utérus s’épaissit. Cette couche qui contient des vaisseaux sanguins est éliminée, ce qui provoque les règles.

 

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III. Développement du futur bébé.


Chez l’Homme, il y a reproduction sexuée avec fécondation interne.


Les noyaux des deux gamètes (= cellules reproductrices = spermatozoïdes et ovules) s’unissent lors de la fécondation. La fécondation aboutit à la formation de la cellule-oeuf, donc à un nouvel individu.


La cellule-oeuf se divise en 2, puis 4, 8, 16, 32 ... cellules et devient un embryon.


Les cils de la trompe utérine transportent l’embryon jusqu'à l'utérus. Puis l'embryon se fixe dans la couche superficielle de l'utérus : c'est l'implantation (= nidation).


Pendant les 2 premiers mois de la grossesse, les organes de l'embryon se forment. A partir du 2ème mois, les organes sont tous en place. Ils se développent. L'embryon est devenu un foetus.

 

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IV. Choisir le moment de devenir parent.


Il existe différentes méthodes de contraception qui permettent de choisir d'avoir un enfant ou non.

Ces méthodes empêchent :

- la production de cellules reproductrices (pilules),

- la rencontre des gamètes (préservatifs),

- l'implantation de l'embryon (stérilets).


La diversité des méthodes contraceptives permet à chacun de choisir celle qui lui convient le mieux.


La pilule du lendemain est à utiliser en cas d'urgence (rapport sexuel non ou mal protégé) pour éviter une grossesse.

 

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Spécialisation cellulaire et système immunitaire.

 

I.Les barrières naturelles.

 

Les micro-organismes sont partout autour de nous, sur nous, en nous : ils ont été capables de s’adapter à tous les milieux de vie, même les plus extrêmes. Ils prennent des formes diverses : virus, bactéries, archées, champignons, protistes.

 

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Le corps possède des barrières naturelles pour se protéger des micro-organismes pathogènes :

-      peau, muqueuses : pour les barrières physiques,

-      sueur, salive, larmes … : pour les barrières chimiques.

Il est aussi possible d’utiliser l’asepsie pur éviter la transmission des microbes : le préservatif tout comme le fait de se laver, sont des moyens d’asepsie.

L’antisepsie intervient pour éliminer les micro-organismes qui ont franchi les barrières naturelles du corps à l’occasion d’une blessure et donc d’éviter la contamination.

Si la contamination n’est pas stoppée, il y a infection et si elle se généralise, elle se transforme en septicémie.

 

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II.Le rôle des phagocytes.

 

L'organisme reconnaît en permanence la présence d'éléments qui lui sont étrangers. Pour cela, il utilise son système immunitaire.

La phagocytose est une réaction de défense rapide. Elle est réalisée par des cellules immunitaires qui phagocytent les micro-organismes pathogènes. Ces cellules immunitaires appartiennent aux leucocytes, on les appelle aussi phagocytes.


Le plus souvent, la phagocytose suffit pour stopper une infection.

 

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III.Les antibiotiques.

 

Lorsque l’asepsie, l’antisepsie et la phagocytose n’ont pas suffi pour stopper une infection bactérienne, il va falloir aider l’organisme à se défendre. Pour cela on va utiliser les antibiotiques.

Les antibiotiques ne sont d’aucune utilité dans le cas d’une infection virale. Leur rôle est de détruire les bactéries.

L’utilisation massive d’un antibiotique entraîne des variations génétiques chez les bactéries qui mutent et deviennent résistantes à l’antibiotique. C’est l’Homme qui recrée la sélection naturelle. Pour éviter cela, il faut :
1) tester la résistance des bactéries en réalisant des antibiogrammes,
2) choisir 2 ou 3 antibiotiques dans l’antibiogrammes et les administrer en même temps.

 

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Le volcanisme.

 

I.   Les différents types d’éruptions volcaniques.

 

Il existe 2 grands types d’éruption volcanique :

·         les éruptions effusives qui se manifestent par un dégazage important, des projections de fragments de lave et de longues coulées de laves.

·         les éruptions explosives caractérisées par de violentes explosions, de grands panaches de cendre et des nuées ardentes (mélange de gaz et de débris de lave).

 

L'édifice volcanique est formé par le refroidissement de la lave qui sort de la cheminée. Dans le cas des éruptions effusives, il est constitué de la superposition des projections et coulées volcaniques au cours des éruptions successives.

 

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II. L’origine du magma et le moteur des éruptions volcaniques.

 

Les produits libérés lors d’une éruption proviennent d’un magma formé en profondeur. Ce magma est issu de la fusion partielle des roches du sous-sol (les roches passent en partie de l’état solide à liquide). Une fois formé, le magma remonte le long de petites failles jusqu’à s’accumuler pendant des années dans un réservoir magmatique situé à plusieurs km de profondeur.

Lorsque le gaz dissout dans ce magma « s’échappe » (= dégazage), des bulles de gaz se forment et prennent toute la place. Elles poussent donc le magma vers la surface. Ce magma dégazé s’appelle de la lave.

 

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III.L’origine des différents types d’éruptions volcaniques.

La consistance du magma a un rôle déterminant dans le type d’éruption.

Si le magma est fluide, la lave aura tendance à couler. Ce sera donc un volcanisme de type effusif.

Si au contraire le magma est visqueux, le gaz aura du mal à s’échapper. La pression augmente jusqu’à ce que cela provoque une violente explosion. Le volcanisme sera alors de type explosif.

La consistance du magma est déterminée par sa composition chimique. Cela dépend donc du type de roche ayant fondu en profondeur.

 

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La Terre, une planète active.

 

I.Découverte de la tectonique des plaques.

 

Au début du 20e siècle, Alfred Wegener (1880-1930) émet l'hypothèse que : autrefois, les continents étaient probablement réunis et que la place qu'ils occupent actuellement résulte d'un lent déplacement.
La complémentarité de formes des masses continentales (côte est de l'Amérique du Sud et côte ouest de l'Afrique), le contenu fossilifère de diverses régions et des traces de glaciation en Inde, ne s'expliquant si l'on admet une disposition différente des continents, regroupés en un super continent, la Pangée.

Après la mort de Wegener en 1930, ses travaux sont quelque peu oubliés.

Néanmoins en 1963, des travaux sur les caractéristiques magnétiques des roches magmatiques, relance l’idée de Wegener, et on a la théorie de la dérive des continents.
 

C’est grâce au GPS (à la fin du 20e siècle), que les satellites permettent de mesurer l’orientation et la vitesse de déplacement des plaques les unes par rapport aux autres. La théorie n’en est plus une, on a la preuve scientifique que les plaques lithosphériques se déplacent : la tectonique des plaques passe au stade de connaissance.

 

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II.Epaisseur des plaques lithosphériques.

 

Les variations de la vitesse des ondes sismiques en profondeur permettent de distinguer deux parties : la lithosphère rigide et l’asthénosphère moins rigide.

La surface de la Terre est découpée en plaques lithosphériques rigides, de 100 km d'épaisseur en moyenne, qui reposent sur l'asthénosphère moins rigide.

 

III.Délimitation des plaques lithosphériques.

 

La répartition des séismes et des volcans a permis de délimiter à la surface de notre planète une douzaine de plaques mobiles les unes par rapport aux autres : les plaques lithosphériques.

 

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Les conséquences de la tectonique des plaques.

 

On dit que la Terre est « vivante » car elle est animée de mouvements lents mais permanents. C’est sa chaleur interne, qui en s’évacuant, induit des mouvements dans l'asthénosphère (entre 700 km et 100 à 200 km de profondeur). Ceux-ci provoquent à leur tour le mouvement des plaques rigides lithosphériques situées à la surface du globe (entre 100 à 200 km de profondeur et la surface).

 

I.Séismes et collisions.

 

Un séisme, appelé aussi tremblement de terre, se manifeste par des secousses (vibrations) du sol brèves et brutales ainsi que par un déplacement des terrains de part et d’autre d’une faille nouvelle ou préexistante.

A la surface de la Terre, un séisme provoque des déformations qui peuvent modifier le paysage, entrainer des dégâts aux constructions et faire des victimes.

On peut enregistrer les vibrations du sol lors d’un séisme grâce à un appareil : un sismographe. Ces vibrations sont des ondes sismiques qui se déplacent très rapidement et dans toutes les directions, mais en s’atténuant.

En surface, l’endroit où les ondes sismiques auront été les plus fortes s’appelle l’épicentre.

Dans certaines régions, les roches sont soumises à des contraintes importantes. Lorsque l’accumulation d’énergie est trop grande, les roches se cassent en profondeur au niveau du foyer, le long d’une faille. Cette rupture provoque alors la libération de l’énergie accumulée sous la forme d’ondes sismiques.

L’épicentre est le lieu où les ondes sont les plus fortes car il est situé à la verticale du foyer (c’est donc l’endroit le plus proche).

Ce sont ces mouvements entre plaques lithosphériques qui sont la principale force à l’origine des séismes.

Il existe 3 types principaux de mouvements :

  1. l'étirement, là où se crée les plaques océaniques au niveau des rifts et des grandes dorsales médio-océaniques ;
  2. raccourcissement, dans les zones de chevauchement de plaques : on parle de subduction lorsqu'une plaque océanique passe sous une autre plaque (par exemple la ceinture du Pacifique au Chili, Alaska, Japon) ou de collision lorsque deux plaques continentales sont impliquées (par exemple les chaînes himalayenne ou alpine) ;
  3. coulissage latéral (ou décrochement), lorsque 2 plaques glissent l’une contre l’autre.

 

II.Volcanisme explosif et subduction.

 

Lors du chevauchement des plaques, les plaques océaniques plus denses, glissent sous les plaques continentales, moins denses. Le point où les plaques se chevauchent se nomme la fosse. Cette zone de convergence de deux plaques est également appelée zone de subduction.

Dans les zones de subduction, la plaque océanique a entraîné de l’eau lors de son glissement provoquant l’hydratation des roches, ce qui facilite leur fusion. Moins dense que les roches environnantes, le magma remonte à la surface et s’accumule dans une chambre magmatique.

A l’intérieur de la chambre magmatique, les gaz jusque là dissous forment des bulles qui remontent à la surface en poussant le magma vers l’extérieur (comme une aspirine dans un verre d’eau).

Si le magma n’est pas trop visqueux alors la lave jaillit du cratère et s’écoule sur les pentes, ce qu’on appelle un dynamisme effusif. Mais si le magma est très visqueux, les bulles de gaz auront des difficultés à se libérer, le gaz va s’accumuler, et quand la pression sera trop forte, tout explosera, c’est ce qu’on appelle le dynamisme explosif.

Dans les zones de subduction (par exemple, tout autour de l’océan Pacifique), on observe principalement des volcans de type explosif.

 

III.Volcanisme effusif et accrétion océanique.

La zone d'accrétion est le lieu où les plaques s'écartent les unes des autres.

Les volcans effusifs les plus importants sont situés au fond des océans. Ces volcans constituent une chaîne de montagnes de 65 000 km de long formant ainsi les dorsales océaniques. La base des dorsales (largeur moyenne de 1 500 km) se situe en général vers 5 000 - 6 000 m de profondeur, alors que leur crête culmine entre -2 000 et -3 000 m. Leur sommet est souvent entaillé d’une vallée axiale, le rift, dont la profondeur peut aller jusqu'à 1 800 m. C’est dans ce rift que se situent les volcans.
 

Une zone de point chaud est le lieu où des volcans se forment grâce au déplacement des plaques lithosphériques. En effet, ces dernières sont mobiles et bougent à raison de quelques centimètres par an. Les volcans de point chaud sont dus à une anomalie de température du manteau terrestre.

Le déplacement de la croûte terrestre qui se situe au dessus d'un point chaud est à l'origine d'une succession de volcans dont seuls les derniers formés sont actifs.

 

Rappel : les mots soulignés en bleu sont à souligner en rouge dans votre cahier.

Attention : les cours ci-dessous sont juste stockés !!!

 

page ??? : Le cours est à recopier au stylo encre bleu.

Les mots soulignés dans les cours sont à souligner en rouge à l'aide d'une règle.

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Diversité des modes de nutrition et conséquences sur le peuplement des milieux.

 

I. Fabrication des nutriments par les autres animaux que l’Homme.

 

Les animaux sont dépendants d'une ou plusieurs autres espèces animales ou végétales pour leur nourriture (en plus d’une composante minérale : l’eau).

Il existe trois grands types de régimes alimentaires :

  • carnivore, comme le chien qui se nourrit de viande,
  • omnivore, comme l’homme qui consomme aussi bien de la viande que des fruits et des légumes,
  • herbivore, comme la vache qui mange de l’herbe.

La spécialisation à une source de nourriture entraîne également l'évolution de diverses structures anatomiques (bouche, dent, estomac, longueur de l'intestin, griffes, ...).

 

Chez la vache, cette spécialisation l’a conduite à former une symbiose avec une bactérie qui vit dans un de ses estomacs, et qui transforme l’herbe en nutriments qui passent dans la circulation sanguine de la vache (absorption intestinale). Sans la bactérie et d’autres êtres unicellulaires symbiotiques (champignons, protozoaires et archae), la vache meurt de faim car elle ne peut se nourrir.

 

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II. Fabrication des nutriments chez l’Homme.

 

Pendant la digestion, les aliments sont coupés de plus en plus petit grâce à des enzymes jusqu’à obtenir des nutriments au niveau de l’intestin grêle.

 

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III. Conséquences de la nutrition sur le peuplement des milieux.

 

La quantité de nourriture disponible dans le milieu de vie influe sur le déroulement de la reproduction des espèces et permet d’expliquer les variations du nombre d’individus d’une espèce dans un milieu.

Si les ressources alimentaires sont abondantes, la population qui les consomme se reproduit bien : les petits survivent. La population augmente. Cela se poursuivra jusqu’à ce que la population soit trop nombreuse par rapport aux ressources alimentaires. A ce moment-là, les individus jeunes, ou âgés, ou malades ne pourront plus se nourrir : ils mourront. La reproduction sera moins importante. La population diminuera.

 

Certains végétaux (plantes carnivores) ont réussi à s’adapter à des milieux dans lesquels une partie des éléments nutritifs dont ils ont besoin sont absents.

 

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Diversité des modes de respiration et conséquences sur le peuplement des milieux.

 

I. Respiration chez les autres animaux que l’Homme.

 

1) Respiration des insectes.

 

L’air respiré par les insectes entre par de petits trous, les stigmates, situés le long de leur abdomen à la surface de la cuticule. Ils sont reliés à un long tube, la trachée, qui se ramifie en trachéoles et qui sont directement reliées aux organes. Ces derniers font donc directement les échanges de dioxygène et de dioxyde de carbone avec l’air. Les gaz ne sont pas transportés par le « sang » de l’insecte.

 

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2) Respiration des poissons.
 

Les poissons respirent dans l'eau grâce à un organe spécialisé : les branchies.

L’eau entre par la bouche du poisson, passe sur les branchies et ressort par les ouïes. Pendant son passage dans les branchies, le dioxygène passe dans les capillaires sanguins et le dioxyde de carbone sort des capillaires pour aller dans l'eau.

 

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III. Conséquences de la respiration sur le peuplement des milieux.

 

Les caractéristiques physico-chimiques du milieu de vie (température, agitation de l’eau, concentration en dioxygène, concentration en matière organique …) entrainent des modifications des conditions de vie dans le milieu. Ces conditions influencent la respiration des animaux et entrainent des modifications de la biodiversité.

 

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Diversité des modes de transport des substances à l’intérieur des organismes.

 

I. Le transport des substances par le sang chez l’Homme.

 

Le sang circule à l’intérieur des vaisseaux sanguins et est composé d’un liquide, le plasma, dans lequel baignent des cellules : les hématies (= globules rouges) et les leucocytes (= globules blancs).

Les hématies, reconnaissables par leur absence de noyau, transportent le dioxygène et le dioxyde de carbone.
Le plasma transporte tout le reste : nutriments, déchets (acide urique, urée).
Les leucocytes (ex : lymphocytes, phagocytes …) ne transportent rien. Ce sont des cellules qui font partie du système immunitaire et qui servent à défendre notre corps contre tous les intrus (virus, bactéries …).

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