Créer un site internet

Accident Vasculaire Cérébral : causes et conséquences

Parfois nommé « attaque cérébrale », l’accident vasculaire cérébral (AVC) correspond à l’obstruction ou à la rupture d’un vaisseau qui transporte le sang dans le cerveau.

Il s’agit d’une urgence médicale absolue qui nécessite d’appeler le Samu (15) ou le numéro d'urgence européen (112) pour une prise en charge immédiate.

 

 

Quelques chiffres …

 

En France, on dénombre chaque année plus de 130 000 accidents vasculaires cérébraux, soit un toutes les quatre minutes. Avec 33.000 décès chaque année, il s'agit de la 3e cause de mortalité après les cancers et les infarctus du myocarde dans la population française, mais la 1e cause de mortalité chez les femmes.

L’AVC représente la première cause de handicap acquis de l’adulte.

 

Quels sont les symptômes d'un AVC ?



Trois symptômes majeurs signent généralement un AVC :

  • trouble de la parole,
  • paralysie d'un membre,
  • et paralysie du visage.

D’autres symptômes peuvent exister : troubles de la vision, perte de sensibilité d’un membre ou du visage, problèmes de coordination des mouvements, perte de l’équilibre, perte de conscience, maux de tête violents et anormaux.

 

 

Une caractéristique des AVC est la survenue soudaine des symptômes. C’est pour cela que l’on parle d’«attaque» cérébrale. Leur intensité peut-être d’emblée maximale, ou s’accentuer sur quelques minutes voire quelques heures. Ils surviennent parfois pendant le sommeil. La régression des signes au bout de quelques minutes ne doit en aucun cas rassurer. Ils doivent eux aussi conduire à consulter immédiatement.

 

Que faire ?

 

Dès que vous constatez ces signes sur vous ou un proche :

– mettez le au repos (assis par terre ou allonger ou sur le côté),
– le couvrir,
– appeler le 15 en donnant votre adresse complète, les signes observés et l’heure d’apparition de ces symptômes,
– restez à coté du proche et surveiller son état.

Face à un AVC, on dispose de "4H30 pour agir" et "chaque minute compte dès le 1er symptôme", avec un pronostic qui dépend de la rapidité de la prise en charge du patient.

L’objectif du traitement est avant tout de désobstruer l’artère touchée et ceci le plus rapidement possible.

Une seconde étape urgente est la recherche de la cause de l’AVC. Elle permet une mise en route aussi rapide que possible des traitements visant à prévenir une récidive.

 

Les conséquences et séquelles d’un AVC :

 

 

Les infarctus cérébraux provoquent des dommages parfois irréversibles au cerveau : les cellules nerveuses ne se renouvelant pas (ou très peu), leur mort par privation d’oxygène entraîne des pertes fonctionnelles.

Les séquelles les plus fréquentes et invalidantes sont l'hémiplégie (paralysie d’une moitié du visage ou du corps) et l’aphasie (trouble du langage). La majorité des patients récupère leur capacité à marcher (plus ou moins « bien »), mais le contrôle de la motricité du bras et de la main reste souvent altéré.

La survenue d’un nouvel AVC ou d’un accident vasculaire localisé en dehors du cerveau, en particulier celle d’un infarctus du myocarde, est par exemple plus fréquente chez ces patients que dans la population générale.

D’autres conséquences peuvent apparaître :

  • La dépression, qui survient chez environ 30 % des patients dans l’année suivant un AVC.
  • Le déclin cognitif (ou une démence), dont les risques sont augmentés après un AVC.
  • Des crises d’épilepsie liées à la cicatrice cérébrale de l’AVC.