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Soigner une blessure : aspesie et antisepsie

Notre organisme dispose de différentes barrières naturelles (peau, muqueuses) qui permettent d'éviter la pénétration des micro-organismes, mais elles ne sont pas toujours suffisantes. Par manque d'attention ou par accident, les attitudes sexuelles risquées, la fatigue, le stress ou les blessures cutanées peuvent constituer autant de brèches dans nos frontières naturelles et entraîner un risque de contamination et d’infection.

 

Pour renforcer ou remplacer les barrières naturelles de notre organisme, deux méthodes sont essentiellement utilisées.

 

 

L'antisepsie

 

L'antisepsie (du grec anti : contre et sépsis : putréfaction) correspond à l'ensemble des méthodes qui évitent l'infection en détruisant les micro-organismes à la surface ou à l'intérieur de l’organisme. Celles-ci permettent de traiter localement un risque d'infection, ce sont donc des méthodes curatives locales.

Les antiseptiques sont des tueurs de bactéries. Ces produits permettent momentanément d'éliminer ou de tuer des micro-organismes.

Les principaux produits antiseptiques sont l'alcool, l'eau oxygénée, l'acide chlorhydrique dilué, etc. Ces produits sont appliqués sur la peau au niveau d'une plaie. En effet, lorsqu'il y une plaie, les barrières naturelles de l'organisme ne sont plus intactes à cet endroit et les risques d'infection sont alors très importants. L'effet des antiseptiques est limité aux micro-organismes présents au moment de leur utilisation.

Remarque
Un désinfectant est un produit équivalent, mais il s'applique plutôt sur des objets lorsque l'on veut détruire tout micro-organisme.

 

L'asepsie

 

L'asepsie correspond à l'ensemble des méthodes préventives qui éliminent les micro-organismes d'un lieu donné ou qui évitent leur propagation. Ces méthodes permettent ainsi d'éviter la contamination et l'infection.

Exemples :
• Le préservatif constitue une méthode fiable d'asepsie. En effet, il permet de remplacer et de renforcer une barrière naturelle de l'organisme. Le risque de contamination par un agent d'une IST, d'un partenaire à un autre, sera très fortement réduit.

• La stérilisation des salles et des instruments de chirurgie, préconisée par Louis Pasteur (1822-1895), scientifique français, a permis de sauver de nombreuses vies. Auparavant, de nombreux micro-organismes pathogènes étaient transmis par le corps médical lui-même, dans l'ignorance des modes de contamination.

 

 

Soigner une blessure :

 

La peau est notre organe de contact avec l’environnement extérieur. Si cette barrière protectrice est blessée, une plaie peut alors exposer le tissu sous-cutané, ce qui ouvre la porte à des risques d’infections. Une infection est une maladie provoquée par l'envahissement et la destruction de tissus vivants par des microorganismes.

 

On distingue plusieurs types de plaies :

  • L'éraflure ou l'écorchure, par exemple après une chute, abîme la peau et saigne peu, par contre, elle est douloureuse car les terminaisons nerveuses superficielles sont touchées.
  • La piqûre due à l'enfoncement d'un clou, d'une punaise, d'une aiguille, etc... peut-être profonde et saigne également peu, en général.
  • Une coupure avec un couteau, une pierre pointue, une boite de conserve, etc... est parfois longue ou profonde et saigne abondamment.

 

Pour soigner une petite blessure, il faut :

  1. Se laver mains, poignets, ongles (lavage minutieux au savon et à la brosse, les mains sont passées à l’alcool, on les laisse sécher à l’air).
     
  2. Nettoyer la plaie, du centre vers l’extérieur avec de l’eau et du savon, sécher soigneusement avec une compresse stérile, mettre un antiseptique, panser avec et des pansements stérilisés (le pansement va protéger la blessure des impuretés, des bactéries et de la saleté tout en veillant à absorber les sécrétions et il va créer les conditions parfaites pour permettre à la blessure de bien guérir).
     
  3. Ne pas négliger les piqûres profondes qui saignent peu : risque de tétanos.